Mes formations
- Escuela Oficial de Idiomas Córdoba, Espagne
- Bachillerato de Idiomas en Lengua Francesa, Universidad de Granada, session 1974, mention remarquable.
- Ecole Nationale Supérieure des Beaux- Arts de Toulouse
- Diplôme de la ville de Toulouse, session 1982, discipline: Décoration, mention bien.
- Décor de théâtre, arts du textile, costume, haute lice, fresque.
- Grand Prix de la Ville de Toulouse, session 1983.
- Prix Jean Suau
- DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique). Discipline: Art, session 1985.
Miriam Lopez Aguayo
Artiste Peintre
Diplômée de l’Université de Granada
et de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux – Arts de Toulouse
13, rue Vélane
31000 Toulouse
D’éducation et de culture je suis française et espagnole et parfaitement bilingue.
C’est mon grand-père, Mariano Aguayo Bernuy, qui me donne le goût de peindre. Alors que je ne sais pas encore écrire, il me donne des pastels à l’huile aux couleurs fines et son papier à lettre ivoire. A même les dalles fraiches du petit salon de Cordoba, j’apprends à « faire atelier ». Jasmin, fleur d’oranger, citronnier et buis odorants parfument le courant d’air entre la terrasse et le hall où le portrait de l’ ermite Juan de Dios m’invite déjà à la méditation.
De ma naissance en 1958 à ce jour, ces deux pays sont sources inépuisables de richesses artistiques et d’inspiration.
Pratique la danse classique de l’âge de sept à vingt ans. La natation et l’équitation le plus souvent possible.
Curieuse de tout apprendre, je m’instruis dans des échanges culturels avec des spécialistes coupe et couture, architecture, botanique, sciences humaines et de la terre.
Depuis plus de trente-cinq ans je peins et expose en France et à l’étranger.
J’élève mes deux enfants nés en 1979 et 1988.
Je voyage avec eux et m’installe pour de longs séjours en Italie, en Espagne et au Maroc où je réalise de nombreux échanges culturels et artistiques.
Je vais vivre ces voyages et séjours à l’étranger en alternance avec une vie familiale retirée et paisible au Moulin de Gibert, maison dont je fais l’acquisition en 1994. Mon lieu de prédilection baigné de douces lumières où les vents dessinent de beaux ciels.
En 1999 je vais reprendre une propriété en ruine isolée dans le parc naturel des Alcornocales dans la province de Cadiz, Espagne. Totalement en adéquation avec la nature sauvage du lieu, je vais m’y ressourcer, écrire et peindre pendant de longs mois. L’eau de source et la lumière du jour me comblent, je modèle mes traits.
Rendue à moi-même, j'ouvre la porte de Calistancia pour des échanges artistiques riches de chaque visite.
La maison occupe une place primordiale dans mon œuvre, elle est maison-atelier, chambre d'hôte, balcon sur un paysage aux larges perspectives. Entre levant et ponant, et au fil des saisons, j'y trouve tous les tons instinctifs de ma palette à partir des trois seules primaires. Dans une grande abondance de scènes intérieures et extérieures, naissent : temperas, gouaches, aquarelles, dessins, croquis, décorations, bas-reliefs.
Mes nombreux carnets illustrent les voyages entre Toulouse et Tarifa, à travers le Lauragais ou le Pays Basque, les Pyrénées, le paysage baroque de la péninsule ibérique, et cette piste poussiéreuse où je retrouve la vie sauvage alors que je viens de quitter le patio de La Casa de Las Pavas de Córdoba.
Les trois ouvrages parus pendant ces années publient les bans d'un mariage heureux entre vie publique et vie privée, expositions et intimité de l'atelier.
La chambre des voyageurs, journal de Calistancia, est celle du rendez-vous, une escale dans un voyage amoureux, une partition peinte qui invite à avoir le courage de voir ce qui est visible et de danser pour mettre la vie en lumière.